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Le nombre d’attaques ciblées a augmenté de plus de 50 % en 2015.

Un rapport rendu public il y a quelques jours fait état d’une forte augmentation des attaques par hameçonnage ciblé (spear-phising). Le nombre de tentatives d’escroquerie identifiées serait ainsi passé de 841 en 2014 à 1 305 en 2015, enregistrant une hausse de 55 %.

Contrairement à l’hameçonnage classique, où les faux courriels de banques, d’assurances ou de l’administration sont adressés « au hasard » à un plus grand nombre possible d’internautes, le « spear-phishing » cible une victime en particulier (généralement l’employé d’une entreprise). Le courriel adressé est généralement très bien conçu, très personnalisé et donc très convaincant. Le risque que le destinataire ouvre la pièce jointe, le lien contaminé ou transmette des données sensibles est donc élevé.

Les PME en ligne de mire.

Longtemps, les grandes entreprises ont été les principales victimes de ces escroqueries par courriels personnalisés. En 2011, la moitié des attaques de « spear-phishing » visaient les entreprises de plus de 2 500 employés. Les PME de moins de 250 salariés n’étaient ciblées que dans 18 % des cas. En 2015, le taux d’attaque des petites entreprises est désormais de 43 % et celui des grandes sociétés est passé à 35 %.

Pour limiter les risques de contamination par « spear-phishing », outre avoir un antivirus à jour, il convient de n’ouvrir les pièces jointes ou de ne cliquer sur les liens insérés dans un courriel que lorsque l’on connaît l’expéditeur et que le courriel n’apparaît pas comme incongru (demande anormale ou urgente). Lorsque l’expéditeur réclame la communication de données sensibles (coordonnées bancaires, par exemple), le principe est de le contacter par téléphone pour vérifier qu’il ne s’agit pas d’une escroquerie. Enfin, en cas de doute, il faut purement et simplement supprimer le courriel sans même l'ouvrir.


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